Pour grimper en toute sécurité et arriver à destination, vous devrez utiliser un point d’ancrage. Ce système est un point d’attache à un EPI (équipement de protection individuelle), qui prévient les risques chutes. Dans ce cadre, ce dispositif utilise des longes de sécurité, des absorbeurs ou des cordes antichute.
Les différents types de points d’ancrage
La norme NF EN 795 différencie 5 types de points d’ancrage :
- Les ancrages fixes dans la classe A.
- Les ancrages mobiles dans la classe B.
- Les ancrages « ligne de vie » horizontaux en câble dans la classe C.
- Les ancrages « ligne de vie » verticaux en rail dans la classe D.
- Les ancrages corps morts dans la classe E.
De plus, il peut exister des sous-catégories. Par exemple, la classe A comprend deux catégories : la catégorie A1 pour le point d’ancrage d’une toiture verticale, et la catégorie A2 pour les ancrages se fixant sur les toits inclinés.
Notez que la norme EN 795 régit le domaine professionnel. Pour les autres domaines, comme l’escalade et l’alpinisme de loisirs, la norme correspondante est la norme EN 566.
Point d’ancrage : réglementation
Afin de protéger efficacement les utilisateurs en cas de chute, les points d’ancrage doivent répondre à des contraintes particulières de la norme NF EN 795, tant sur le mode d’emploi et le marquage que sur les dispositifs d’essais.
Ainsi, tous les points d’ancrage (point d’ancrage toiture en bac acier par exemple) doivent obligatoirement posséder un système d’arrêt assez résistant. En effet, ce dernier doit pouvoir stopper la chute et retenir le grimpeur. Dans ce cadre, pour une chute de 2.5 m, un point d’ancrage doit supporter 1 tonne en charge statique et 100 kg en charge dynamique lorsqu’il transporte un seul utilisateur. Mais avant tout, le dispositif doit être marqué CE pour garantir sa conformité. D’ailleurs, il est nécessaire de faire vérifier son matériel avant chaque utilisation par un professionnel pour s’assurer de sa résistance.
Conformément à la directive européenne 89/956/CE, le marquage CE de la conformité des points d’ancrage de classe B et E doit obligatoirement être justifié. Pour ce faire, il suffit d’avoir une attestation de conformité délivrée par un organisme compétent.